The Fanpage of the Icelandic band Hellvar by Wim Van Hooste
Sunday, May 11, 2008
TOUR D’HORIZONS # 14 - Islande, Mon Amour (deuxième partie)
Suite et fin provisoire (il reste sans aucun doute d’autres découvertes à faire) d’un périple virtuel au nord du cercle polaire, avec escale à Akureyri, capitale de l’Islande du nord et siège de Kimi Records, label foncièrement indépendant et défricheur, aux signatures motivées par une exigence remarquable d’intégrité et d’obstination.
BORKO, alias Björn Kristiansson, et “Celebrating Life” (Kimi Records/Morr Music) en première illustration : errances maîtrisées entre tout électronique et mélancolies humaines, chant plaintif, trompette et cuivres sombres, guitares humbles. Des boucles et répétitions entêtantes (”Continental Love“), servies par un sens aigu du drame et de la scénarisation (”Hondo And Borko“, “Sushi Stakeout“)… un disque dont on disséquera longuement les richesses.
MR SILLA & MONGOOSE et l’étonnant “Foxbite” (Rafraf/Kimi Records) qui décline ses miniatures entre électronique audacieuse en petites touches expérimentales et un folk plus traditionnel, relevé d’un chant d’outre-computer. Excellence tremblotante (”Raggedypack“) et bizarreries nombreuses, un autre album à décortiquer patiemment.
Le “Bat Out Of Hellvar” (Kimi Records) de HELLVAR oscille aussi entre différentes tentations, plus violentes toutefois : un rock indé noisy renforcé par des machines (”Ice Cream Drum Machine“), une déclinaison de My Bloody Valentine et des orientations plus pop-new wave (”Give Me Gold“). Chant à la Björk, mutin et lancinant et l’évocation tenace d’une version ressuscitée des Sugarcubes.
Il faut une maîtrise en origami pour replier l’étonnante pochette de “Ein í Leyni” (Smákökurnar/Kimi Records), ce disque rare de BENNI HEMM HEMM (uniquement distribué en Islande, mais disponible par correspondance sur le web du groupe), œuvre très collective, chantée en suédois, danois, anglais, islandais et français (deux mots !), dans la lignée des précédents disques de la petite troupe : folk au sourire léger, cuivres majeurs et mélodies langoureuses, des concentrés d’émotions qui se dilueront aisément dans les discothèques précieuses. On notera les participations de Jensk Lekman et du jazzman Bill Wells, gages d’une notoriété et d’une reconnaissance croissantes du groupe.
HJALTALIN et son “Sleepdrunk Seasons” (Kimi Records) pour conclure, provisoirement, ces belles excursions. La destination finale était la plus belle, la plus dépaysante d’une manière singulière : point d’expérimentations, pas de bricolages, aucuns effets électroniques enveloppants, le son de Hjaltalin est une alchimie naturelle d’orchestre de poche, un pointillisme et une précision des notes empruntés à Sufjan Stevens (”Traffic Music“), des épopées miniatures vibrantes bordées d’instruments baroques, Divine Comedy à l’échelle décuplée des sagas locales, Arcade Fire dans certains emballements (”Selur“), mélodies en scènes d’expositions, développements et rebondissements (”Goodbye July/Margt Ad Ugga“)… Un disque plein de vie et d’envies et coup de cœur septentrional !
www.presto.presse.fr
Tous les disques sont en vente sur www.kimirecords.net
Merci à Baldvin Esra
En Anglais:
This musical journey above the Arctic Circle temporary ends in Akureyri, capital of Northern Iceland and home to Kimi Records, an independent and smart label.
BORKO, a.k.a. Björn Kristiansson, and “Celebrating Life” (Kimi Records/Morr Music) : between total electronic and human spleen, crying vocals, dark brass section and humble guitars. Loops and repetitions (”Continental Love“) and an acute sense for dramas (”Hondo And Borko“, “Sushi Stakeout“), a record that needs to be play many times to be fully appreciated.
MR SILLA & MONGOOSE and their surprising “Foxbite” (Rafraf/Kimi Records), hesitating between electro (and sometimes experimental) miniatures and a more traditional folk… Many great songs (”Raggedypack“) and another record that needs patience.
On “Bat Out Of Hellvar” (Kimi Records), HELLVAR proves its good knowledge of noisy electro rock (”Ice Cream Drum Machine“), My Bloody Valentine noisy new wave (”Give Me Gold“). With a delicious voice a la Björk… a haunting evocation of a Sugarcubes resurrection…
One needs a masters degree in origami to fold and unflod the amazing cover of “Ein í Leyni” (Smákökurnar/Kimi Records), a very rare record by BENNI HEMM HEMM, a collective work sung in Swedish, Danish, English, Icelandic and even french (two words!). Smily choral folk with a brass section, Jensk Lekman and jazzman Bill Wells as guests, many reasons to like it and to follow this band…
HJALTALIN and “Sleepdrunk Seasons” (Kimi Records) as a great final destination : no electronic soft effects, just the magical alchemy of a natural pocket orchestra, pointillism and precise notes borrowed from Sufjan Stevens (”Traffic Music“), epics anthems with baroque instruments, Divine Comedy turning into local sagas, some Arcade Fire spirit when the music accelerates (”Selur“, “Goodbye July/Margt Ad Ugga“). A record full of life and desires…
All records are on sale on www.kimirecords.net
Thank you to Baldvin Esra
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